30/11
Deux adolescentes, rêvant d’échapper à la morosité de leur ville natale, forment un lien unique dans une école de mannequins locale, où la promesse d’une vie meilleure oblige les filles à endommager leur corps de manière de plus en plus extrême. La réalisatrice Saulė Bliuvaitė s’est rencontrée au Festival du film baltique de New York à la Maison scandinave après le film « Toxic » et au moment où j’écris cette critique, 2 jours après qu’il s’est avéré qu’il s’agissait d’Auteur ! Des prises de vue au ralenti capturent un petit pays industriel post-soviétique de Lituanie avec des voitures cassées à la casse. Mais avec des personnages énergiques qui jouent au basket-ball, réparent des voitures, sont mannequins, boivent, embrassent et recherchent une vie au-delà du passé dans le bloc post-soviétique. En discutant avec Saulė, j’ai mentionné le film Children (réalisé par Larry Clark) écrit par Harmony Korine, qui explore les mêmes thèmes de l’âge adulte, mais dans le contexte d’une mise en scène new-yorkaise différente. Malgré la grande différence de genre et d’objectifs émotionnels des personnages principaux. Leurs chemins sont les mêmes dans la recherche de réconfort et d’amour ou de conseils parentaux dans un environnement TOXIQUE : boire, fumer, avoir des relations sexuelles et l’absence des parents. Allez le voir – pas pour le drame, mais pour l’aura cinématographique dépouillée et dépouillée des corps nus (scène des bains publics), mais pour le désir… Le désir d’être en phase avec vos parents, vos voisins, vos courses, mais surtout – votre « moi » adolescent en développement dans un paysage socio-économique en constante évolution ou immuable. Je ne suis pas papa, mais après avoir vu ce film, j’ai compris pourquoi mes parents ont besoin de savoir où je suis après l’école. Suivez Saulius – merci d’avoir pris la première photo de réalisateur/fan avec moi à Scandinavia Dom. À suivre… dans la série de films d’auteur 🙂